Récit reportage de l'ANNECIME où le rêve est devenu réalité !!
ANNECIME– trail très jolie de 80 km avec 4800 m D+ autour du lac d'Annecy (11 juillet 2009), mais très dur avec ma douleur au genou ! By Ronald Tintin
Hi,
This is Ronald Tintin!
I like ANNECIME,
A beautiful mountain trail.
Enjoy running
And have a good time!
I LOVE ULTRA TRAIL!!!
I’m finally free.
Yeah yeah yeah !!!
Je ne voulais faire que ce trail pour me sentir bien, un jour après mon anniversaire !!! J’aime bien me faire des cadeaux à moi-même parce que je sais ce qui peut me faire réellement plaisir. La difficulté ne me fait pas peur comme vous le savez bien. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle j’adore le trail.
Toujours aussi fidèle à moi-même, j’ai choisi l’Annécime pour son parcours à me couper le souffle, mais exigeant. Je ne pouvais pas trouver mieux pour ma première course en montagne parce que je le vaux bien !!! Mieux vaut avoir confiance en soi, surtout dans le sport, n’est-ce pas ???
Le jeu en valait la chandelle parce que je souhaitais me trouver au sommet de la montagne pour crier avec une certaine allégresse tout en contemplant la grandeur de la Nature :
- Je suis libre comme l’air ! Ha ha ha !
Heureux et super détendu comme un Ronald Tintin avec son beau sourire, j’ai donc voulu relever ce défi sachant que je ressentais depuis un certain temps la fragilité de mon genou gauche.
Faut aussi dire que je n’avais pas d’entraînement spécifique et que mon objectif était d’apprendre sur le terrain même si j’allais droit au massacre. Mais, je ne comptais pas rendre les armes !!!
J’estimais qu’un trail reste un trail. Que cela se passe à la montagne, c’était vraiment le dernier de mes soucis. Bien évidemment, je ne connaissais rien de ce milieu hostile pour moi qui vit à Paris, mais je sais très vite m’adapter et c’est très bien ainsi parce que le défi devient plus passionnant.
- Dès que tu cours pour affronter les éléments naturels, tu t’exposes plus ou moins à des risques. Cela me convient parfaitement parce que j’adore ça.
Dès lors que je pouvais encore avancer, je me devais d’aller jusqu’au bout. De même que je n’ai pas cessé de garder à l’esprit cette question quand beaucoup disaient que c’était très difficile parce que pour moi ça ne l’était pas tant que cela :
" C'est quoi un trail de 80 km avec 4800 m D+ à la montagne comparer à des personnes qui se battent à chaque instant pour ne pas mourir de faim ? A quoi bon d’avoir pris le départ si ce n’est pas pour aller jusqu’au bout juste parce que tu es handicapé par ton genou gauche et que tu ne réaliseras pas une performance?"